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France conquise mais pas soumise !
21 avril 2012

Le sacrilège d'Alphonse de Châteaubriant


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Alphonse de Châteaubriant (1877-1951) était un écrivain d'origine bretonne, aristocrate, très «vieille France», profondément chrétien, nostalgique de la monarchie. Il avait obtenu le Prix Goncourt pour son livre Monsieur des Lourdines . En 1937, il était célèbre, et avait toutes les chances d'entrer à l'Académie Française. C'est alors que sa femme, qui connaissait bien l'Allemagne, l'entraîna dans un voyage outre-Rhin. Et le digne aristocrate eut le coup de foudre pour Hitler et le national-socialisme. Et il écrivit son livre sacrilège, La Gerbe des Forces. Comme l'écrit Saint-Loup [Marc Augier]: «Alphonse de Châteaubriant était un très grand chrétien dont on dirait aujourd'hui qu'il était 'en recherche'. Au cours de leur recherche, les catholiques progressistes contemporains tombent sur Marx. Châteaubriant tomba sur Hitler. C'est ainsi. On n'y peut rien. Personne n'y peut rien. Sauf interdire le bouquin, ce qui fut assuré par la Sécurité militaire [gaulliste] en août 1944.» 

Marc Augier continue: «Avec quelques réserves dues à sa foi chrétienne, Châteaubriant bascule dans l'ordre nouveau et le fait savoir en trois cent pages fulgurantes. (...) Scandale énorme dans un monde atrocement conformiste où la propagande mondialiste prépare à la Seconde Guerre civile européenne. (...) Ce qu'il dit de Hitler dans ce livre consterne les bien-pensants, provoque la colère des allogènes maîtres de l'opinion.» 

Voici quelques passages du livre «sacrilège», aujourd'hui introuvable: 

" Hitler est avant tout un poète, un grand coeur et c'est pour l'homme de toutes les nations qu'il a réfléchi. "

L'homme qui gouverne l'Allemagne hitlérienne, il faut avoir assez de connaissance humaine pour le déceler et de courage pour l'entendre, est un homme exceptionnel dont l'esprit puise ses idées, non dans les régions glacées de l'ambitieuse habileté politicienne, mais dans un amour profond et dans une discipline de soi-même dont n'ont aucune idée les professionnels de la rouerie et de la combine. 

Hitler, un génie plus vaste que celui de l'individualité, plus profond que celui de l'esprit ... un génie national, un génie de race qui incarne son peuple entier. 

Ses yeux sont du bleu profond des eaux de son lac de Königsee, quand le lac tout autour de Sankt Bartholoma reflète les puissantes cassures striées de nuages de son Tyrol. Il est exaltant de se trouver près de lui quand il parle. (...) Son corps vibre sans s'évader une seconde du galbe de sa tenue; son mouvement de tête est juvénile, sa nuque est chaude. Ce dos-là n'a pas été cabossé par les sales passions de la politique; il est plein et pur comme un tuyau d'orgue. Et la main fine est vive, alerte, souple, intelligente, féminine. Oui, sans doute, il reste de la femme dans cet homme-là. Heureusement. 

Oui, Hitler est bon. Regardez-le au milieu des enfants, regardez-le penché sur la tombe de ceux qu'il aimait, il est immensément bon et, je le répète: bon, avec la conviction parfaite que cette affirmation scandaleuse n'empêchera pas les délicieux, les incomparables raisins français de mûrir sur les coteaux de Beaugency. » 

(extraits de La Gerbe des Forces, 1937) 


Plus tard, Hitler rencontra Châteaubriant et lui dit, en prenant ses mains dans les siennes: «Monsieur l'écrivain français, vous avez compris le national-socialisme mieux que les 99% d'Allemands qui votent pour moi!»
En août 1940, Châteaubriant écrira encore:  «Au milieu des peuples fatigués, l'Allemagne seule donne des preuves incontestables de vie ardente. L'Europe sans l'Allemagne n'est plus qu'un passage libre pour toutes les grandes invasions prochaines.» 


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